Venez vivre une expérience humaine enrichissante, rejoignez l'ADMR !
Partage d'expérience au sein de nos associations
PORTRAITS METIERS SOUS LE PROJECTEUR
Dans le réseau ADMR, une importance particulière est accordée à l’humain, tant pour ses bénéficiaires que pour ses acteurs (professionnels et bénévoles).
A l’ADMR du 91, les témoignages d’expérience de chacun sont d’une grande richesse et il est important de valoriser chaque mission et chaque engagement. Chacun a un rôle déterminant qui constitue un maillon contribuant au bien-être quotidien collectif ainsi qu’à la qualité du service rendu.
Découvrez les portraits des différents acteurs du réseau ADMR Essonnien dont quelques-uns pourront susciter l’envie de rejoindre le réseau associatif et révèleront peut-être une vocation en vous, encore méconnue.
LE QUOTIDIEN D'AUXILIAIRES DE VIE
L’émission emblématique consacrée à la santé a souhaité mettre en lumière un métier du domaine médico-social peu connu, mal considéré et pourtant indispensable au quotidien dans le maintien au domicile des personnes âgées et handicapées.
Le magazine de la santé sur France 5 diffuse un reportage sur la vie au quotidien de 3 auxiliaires de vie en région parisienne et en province.
Retrouvez le reportage complet « In VIVO » avec le concours entre autres de L’ADMR de l’Essonne. C’est Angélique, auxiliaire de vie à l’AFRADMR de Chalô-saint-mars qui a accepté le tournage pour montrer au quotidien son métier qu’elle exerce avec passion et une véritable vocation.
PARCOURS ATYPIQUE DE DEUX AIDES-SOIGNANTES EN SSIAD ADMR PUIS ESA
Les métiers d’Aide-Soignante (AS) et Assistante de Soins en Gérontologie (ASG) sont à l’honneur avec le témoignage d’Anne VIARDOT et de sa collègue Véronique CORIOLAN, qui ont accepté avec entrain de nous parler de leur expérience au sein du SSIAD ADMR SANTE Plus.
L’Assistante de Soins en Gérontologie est spécialisée dans les soins prodigués aux personnes atteintes de pathologies neurodégénératives, âgées ou non.
L’ASG exerce en Equipe Spécialisée Alzheimer au sein du SSIAD. Les ESA ont pour mission d'aider les personnes malades à maintenir leur autonomie, de diminuer les éventuels troubles du comportement et de soutenir les proches aidants. Elles sont dotées d’assistant(e)s de soins en gérontologie, de psychomotriciens, d’ergothérapeutes et de psychologues.
Au fil de leur parcours professionnel, leur souhait d’évolution les a menées à rester dans le domaine du service de soins à domicile qui procure plus d’autonomie. Leur formation de base, d’aide-soignante, permet de délivrer des soins aux personnes vieillissantes afin de les maintenir à leur domicile le plus longtemps possible. Elles ont à traiter tous types de pathologies : handicap, maladie neurodégénérative, vieillesse,… La prise en soin est parfois physique, contrairement à l’ASG qui contribue davantage à préserver l’autonomie des personnes âgées en les aidant à accomplir des gestes de la vie quotidienne.
Anne VIARDOT est diplômée aide-soignante depuis 34 ans et a exercé principalement en milieu hospitalier. Après une interruption de sa vie professionnelle pour élever ses enfants, elle choisit d’intégrer le secteur des soins à domicile. C’est alors qu’elle rejoint l’équipe ADMR SANTE Plus, il y a 12 ans. Il y a 5 ans, elle opte pour suivre la formation d’Assistante de Soins en Gérontologie (ASG) à l’issue de laquelle elle obtient la certification pour travailler dans une Equipe Spécialisée Alzheimer (ESA) au sein de l’ADMR SANTE Plus.
A l’âge de 17 ans, Véronique CORIOLAN fait un séjour en convalescence dans un sanatorium où elle côtoie des professionnels d’une école d’aide-soignante. Trois ans plus tard, elle intègre l’école d’aide-soignante de Versailles d’où elle obtiendra son diplôme. Elle exerce son métier d’AS avec passion depuis 40 ans principalement dans le secteur de l’aide à domicile. Si c’était à refaire, ajoute-t-elle, ce serait sans hésitation. Elle rejoint l’ADMR SANTE Plus, il y a 8 ans où elle a pu suivre une formation d’ASG qui aboutit à l’obtention de la certification pour exercer à l’ESA.
Toutes deux sont ravies d’avoir rejoint l’ADMR, structure plus familiale, au sein de laquelle il est proposé de nombreuses formations, accessibles à tous, permettant de maintenir ses connaissances ou d’évoluer. Au SSIAD ADMR SANTE Plus, c’est un travail d’équipe au quotidien. Nous sommes préparées, disent-elles, aux interventions chez de nouveaux bénéficiaires. On s’assure que tous les éléments nécessaires sont en notre possession avant de partir au domicile. Le bien-être du personnel est important dans l’exercice de nos métiers et il est très bien pris en compte au sein de l’équipe de SANTE Plus. Nous travaillons parfois en binôme chez certains bénéficiaires et c’est très appréciable.
Anne et Véronique exercent toutes les deux les activités d’AS et ASG chacune à 50% de leur temps de travail.
Le « combustible » qui anime Anne et Véronique au quotidien est le contact humain et se sentir utile. Le travail d’équipe que ce soit avec les aidants familiaux ou les équipes pluridisciplinaires (Psychomotricienne, assistante administrative, Directrice,.) est très enrichissant. Pour créer une relation positive et une adhérence avec les personnes atteintes de maladies neuro dégénératives, il est important d’apprendre à communiquer avec elles.
L’aidant familial est un maillon essentiel dans le travail à domicile car il donne des conseils sur la personne puisqu’il la connaît bien.
Nous sommes un soutien pour les aidants souvent épuisés. Pour se faire, cela fait appel à de l’empathie, de la discrétion, de l’écoute et de la patience, sans oublier la disponibilité au quotidien.
Quelle extrême satisfaction à la fin de sa journée !!
Anne et Véronique partagent ce sentiment de recevoir énormément en retour qui les nourrit au quotidien. Nous nous trouvons dans une situation presque chaque fois différente de laquelle nous tirons toujours plus d’enrichissements.
A la question, comment voyez-vous votre avenir ? Anne répond qu’elle souhaiterait se consacrer à 100% aux soins des personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives.
Quant à Véronique, arrivant au terme de sa carrière, elle a déjà tout envisagé. Outre profiter de sa retraite bien méritée pour se reposer et voir plus souvent sa famille, elle a en projet de continuer pourquoi pas l’animation et l’accompagnement à domicile des personnes vieillissantes.
Anne et Véronique ont toutes deux, je cite « eu la chance de choisir leur métier qu’elles aiment » et
pour lequel elles ont une véritable vocation !!
L'EXPERIENCE DE JEAN, BENEVOLE AU SSIAD ADMR SANTE PLUS
Après une carrière professionnelle bien remplie, Jean KERLEAU partage, au cours d’une interview, comment il a été amené à s’engager comme président d’association locale ADMR.
Le réseau ADMR est un réseau associatif (association de loi 1901 à but non lucratif) et son fonctionnement repose sur la coexistence de professionnels et de bénévoles. Le conseil d’administration (CA) et le bureau sont composés de bénévoles qui sont élus et exercent donc leur fonction sous mandat.
Jean KERLEAU a exercé la quasi-totalité de sa carrière dans le milieu assurantiel, en particulier dans les domaines liés à la réparation juridique du dommage corporel important (projet de vie, accompagnement et indemnisation amiable ou judiciaire des très grands accidentés de la route).
A l’approche de sa retraite, il réfléchit à trouver une activité pour conserver une vie sociale en mettant à profit son expérience professionnelle et ses compétences au service des autres. Son épouse, administratrice d’une association locale ADMR, jouera un rôle déterminant dans son orientation.
Justement, le Président de l’association locale « SSIAD ADMR Santé plus » à Gif sur Yvette, également Vice-président de la fédération ADMR Essonne arrive au terme de ses mandats. Il ne souhaite pas se représenter.
Malgré son peu d’expérience en milieu associatif, il s’est laissé convaincre et s’est présenté. Elu il y a 4 ans, il tient ces 2 fonctions qui lui procurent un enrichissant certain.
A son arrivée au SSIAD Santé plus, il s’est d’abord immergé au contact des salariés, aides-soignantes et infirmières coordinatrices, sur le terrain pour se faire une idée du métier et de l’environnement dans lequel elles exercent.
Jean confie que le plus difficile est de trouver la bonne posture quant aux responsabilités managériales qui incombent au Président bénévole vis-à-vis des salarié(e)s.
C’est pourquoi il ajoute qu’il est important de définir les rôles de chacun (bénévoles et salariés). Etablir une lettre de mission pour chaque bénévole serait primordial.
Dès sa prise de fonction, il s’est attaché davantage au contenu qu’au cadre réglementaire de l’association locale. Faire vivre et fonctionner l’association locale est essentiel sans oublier que notre objectif n’est pas lucratif. Il y a un service de qualité à rendre aux bénéficiaires. Pour ce faire, il y un positionnement à trouver et le travail en réseau constitue une aide précieuse.
Tout ce qui touche à l’organisation du travail, son financement et la situation des salariés est partagé avec les membres du bureau et du conseil d’administration. Les dossiers sont travaillés en amont avec la Directrice du SSIAD qui encadre les équipes de professionnels.
Selon Jean Kerleau, le meilleur moyen pour inciter à rejoindre l’aventure associative est de venir voir sous forme de « Vis ma vie » pour se faire une idée de l’intérieur.
Cela permet de savoir ce que l’on veut (et peut) faire et ce que l’on peut apporter avec son expérience et ses compétences dans un objectif « gagnant-gagnant ». Ainsi, il sera possible d’établir une lettre de mission au plus proche des souhaits du bénévole.
A la question : Est-ce que vous estimez votre expérience satisfaisante pour vous inciter à poursuivre cette aventure ?
Le président de ADMR SANTE PLUS répond favorablement avec un enthousiasme certain pour briguer un second mandat.
A TOUT MOMENT DE SA VIE, IL Y A QUELQUE CHOSE A APPRENDRE !!
LE PARCOURS DE MARINA, RESPONSABLE DE SECTEUR
Le responsable de secteur a pour mission principale de superviser la planification des interventions des aides à domicile. Il assure l’adéquation entre la qualité du service à destination des personnes accompagnées et les professionnels. Il joue un rôle central pour répondre précisément aux besoins des bénéficiaires.
Marina PANERO nous dévoile son parcours professionnel qui l’a menée à exercer aujourd’hui le métier de Responsable de Secteur, en milieu associatif, à l’association locale ADMR du Canton de Limours.
Son expérience en lien avec sa personnalité et son engagement sans faille dans le domaine médico-social est riche d’enseignements. Elle a une faculté à rebondir positivement des difficultés rencontrées.
Au travers son témoignage, émerge une énergie « intarissable » au service des autres ainsi qu’un infatigable élan pour travailler à l’amélioration des conditions de travail des aides à domicile.
Elle a commencé sa carrière, il y a 15 ans, avec une formation d’aide-soignante, métier qu’elle exercera en EHPAD pendant 6 ans. Un premier virage est alors pris en intégrant une structure de soins à domicile, le SSIAD ADMR 3 Rivières.
Après une épreuve de la vie, avec un grave accident du travail, elle ne peut plus réaliser certains actes physiques et malgré tout elle fait le choix de rester dans le domaine médico-social en s’orientant vers l’aide à domicile, toujours au service des autres.
J’ai eu la chance de sortir de cette épreuve sur mes deux jambes, dit-elle, et pour repartir, j’ai saisi l’opportunité d’intégrer la fédération ADMR 91, un tremplin de réorientation avant de rejoindre, comme responsable de secteur, le terrain en association locale « l’ADMR du canton de Limours ».
En parallèle, elle acceptera une mission de coordinatrice du SAAD PIVOT secteur Nord-Ouest qu’elle conservera en association locale.
Sa formation de responsable de secteur lui ouvre le chemin pour œuvrer plus en adéquation avec ses convictions personnelles, et en accord avec son fil conducteur résumé à l’humain avec naturellement de la bienveillance, empathie, de l'écoute et de la bonne humeur. Il faut savoir rester modeste, dit-elle, et aussi se protéger..
L’accompagnement de ses collaborateurs de proximité est un point crucial et à l’association locale ADMR du Canton de Limours, il a été mis en place un tutorat pour chaque nouvelle recrue. Le nouvel arrivant bénéficie d’un accompagnement selon son parcours et le niveau de diplôme, avec un des deux référents. La motivation et les qualités humaines priment, pour Marina, sur le niveau de diplôme et la formation de base.
En tant qu’encadrante, son écoute et sa disponibilité lui permettent de détecter les signes de difficultés (souffrance) des salariés au quotidien. C’est un devoir d’encadrant, dit-elle, que de s’assurer du bien-être du salarié au travail.
La bonne appréciation des compétences et qualités de ses collaborateurs est essentielle pour affecter une intervenante chez un bénéficiaire. C’est lors de la visite d’évaluation chez le bénéficiaire, indispensable pour une bonne prise en charge, que le responsable de secteur identifiera les besoins et spécificités pour affecter les intervenant(e)s en adéquation.
Sa mission de coordinatrice du SAAD PIVOT est une opportunité de prendre des initiatives pour œuvrer à l’amélioration des conditions des aides à domicile.
Vaste chantier et il y en a du travail !! Pour Marina, ce n’est pas un problème : on retrousse les manches et on y va.
Quand on lui demande comment elle voit son avenir, Marina répond naturellement qu’il y a un virage important avec le projet national « schéma de l’autonomie 2023 » et qu’elle s’y prépare déjà.
Elle réfléchit à une formation (DISAP ou CAFDES) pour encore évoluer.
Chaque individu (salarié, bénéficiaire,..) est une histoire de vie et non pas un numéro. Quand je n’aurai plus ce sentiment ni cette préoccupation, je partirai faire autre chose !!
LA VOCATION D'ANGELIQUE: AUXILIAIRE DE VIE
Angélique Blaise, a accepté de livrer son témoignage sur le métier d’auxiliaire de vie qu'elle exerce depuis plus de 20 ans et plus globalement sur le travail dans le domaine du service d’aide à la personne.
Elle a exercé dans plusieurs structures différentes, maison de retraite et structure d’aide à domicile pour rejoindre la grande et belle famille de l’ADMR, dit-elle, il y a un peu plus de cinq ans.
Angélique dévoile les "secrets" du métier d'auxiliaire de vie et partage son enthousiasme dans l'exercice au quotidien.
Au quotidien, l'auxiliaire de vie accompagne les personnes en perte d'autonomie dans les gestes de la vie au qotidien et assure le lien social auprès de personnes âgées, souvent isolées, qui souhaitent rester à leur domicile le plus longtemps possible. L’auxiliaire de vie est un maillon essentiel, comme nous le montre le témoignage d'Angélique.
Son premier emploi en maison de retraite a tout de suite
déclenché une « vocation ». Angélique a compris que c’était dans le domaine de l’accompagnement et de l’aide aux personnes âgées qu’elle était à sa place. Elle se sentait très utile et un lien s’établit avec les personnes aidées.
Pour reprendre ses propos : « nos aînés ont beaucoup de choses à nous apprendre et à nous transmettre : leur vécu, leur expérience, leur vie personnelle ,.. Ils nous font rire et les moments d’échange sont très enrichissants ».
Dans mon métier, je donne pour recevoir encore plus. Au quotidien, je suis embarquée dans une aventure humaine qui implique de la bienveillance, de la patience, de l'écoute et de la bonne humeur.
De plus en plus de personnes souhaitent rester à leur domicile le plus longtemps possible et certaines n’ont que les aides (ou les infirmières) comme visite dans la journée en raison de l’éloignement de leur famille.
J’ai pu bénéficier de nombreuses formations différentes qui me permettent d’acquérir une sensibilisation au comportement des personnes âgées et ainsi de pouvoir échanger avec les équipes pluridisciplinaires qui interviennent.
Alors, il ne faut pas se voiler la face, ce n’est pas toujours facile d’être disponible et de bonne humeur.
Le régime horaire est parfois un peu difficile (travail parfois le Week-end). Cependant Angélique voit plusieurs atouts : le travail est varié et le lien social est hyper enrichissant. L’accompagnement est un point crucial et lorsqu’une nouvelle recrue arrive, je propose à l’association de communiquer mon numéro de téléphone en cas de besoin d’aide. Cela permet de s’épauler les unes, les autres et d’échanger des conseils.
Je suis une éternelle optimiste et dès que j’ai passé la porte d’un(e) de mes bénéficiaires, je détecte rapidement comment est le moral. C’est ainsi qu’Angélique a incité et motivé une bénéficiaire à faire sa crèche à Noël.
Une surprise l'attendait le soir à son passage :
Je suis ravie, dit-elle, de faire partie de l’ADMR toujours dynamique avec de nombreux projets innovants nous incitant à rejoindre le réseau.
Je souhaite y rester et peut-être évoluer vers un autre métier à l’issue d’une formation diplômante.
A l’ADMR, nous avons besoin de mains, de bras, de cœurs, .. de tout !!
Travailler à l’ADMR c’est donner un peu pour recevoir beaucoup !!